FRLe Comité du patrimoine mondial réuni lors de la 41e session à Cracovie en Pologne, le 9 juillet 2017, a inscrit le paysage culturel Taputapuātea sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco.
Taputapuātea devient ainsi le 44e site français, le premier de Polynésie française et le premier site culturel ultramarin à être inscrit sur la prestigieuse liste établie par l’Unesco. Avant le paysage culturel Taputapuātea, les lagons de la Nouvelle-Calédonie et les Pitons et cirques de La Réunion ont été inscrits dans la catégorie des biens « naturels ».
Taputapuātea est inscrit en tant que paysage culturel qui se déploie sur une zone à la fois marine et terrestre avec en son coeur le complexe Marae Taputapuātea. Les paysages culturels sont définis par l’Unesco, qui a créé cette catégorie en 1992, comme « des œuvres conjuguées de l’être humain et de la nature, ils expriment une longue et intime relation des peuples avec leur environnement. »
La reconnaissance de la valeur universelle exceptionnelle de Taputapuatea est faite sur la base de 3 critères (III), (IV) et (VI) sur les 10 listés par l’UNESCO (il faut répondre à au moins un de ces 10 critères pour être inscrit au patrimoine mondial) : « apporte un témoignage exceptionnel de 1000 ans de civilisation mā’ohi » (critère III ) ; « les vestiges archéologiques de Taputapuātea offrent des exemples éminents du type de temple à vocation cultuelle et sociale construit par le peuple mā’ohi du XIVe au XVIIIe siècle – les marae » (critère IV) ; enfin Taputapuātea est un “paysage culturel associatif polynésien remarquable ” (critère VI).
