Il existait différents types de marae tahitiens qui se distinguaient par leur fonction. Ceux-ci allaient du marae dit « national », qui était celui d’une chefferie et dont les caractéristiques principales comprenaient les structures décrites précédemment au marae tupuna, c’est-à-dire le marae familial. Ainsi, chaque famille possédait son propre marae, auquel étaient rattachés les noms héréditaires des ancêtres permettant aux membres de prouver leur identité et leur propriété. Sous sa forme la plus simple, il pouvait se matérialiser sous la forme d’un pavage ou d’un espace délimité par un mur ou une palissade dans lequel étaient dressées les pierres attitrées des membres de la famille. On peut retrouver ce type de marae dans les hauteurs de la vallée de ‘Ōpoa.
Enfin, chaque corporation de spécialistes ou d'artisans possédait son marae : pêcheurs, constructeurs de pirogues.
En définitive, le marae structurait l'ensemble de l'organisation sociale depuis la cellule familiale jusqu’à la dimension collective.