Le lien entre valeurs culturelles et naturelles est l’un des fondements de cette candidature au Patrimoine mondial.
L’interdépendance entre les deux est bien trop souvent sous-exploitée notamment dans la gestion ou la préservation. Certains aspects culturels sont en effet négligés dans les approches mises en œuvre pour la conservation de la nature, et réciproquement. Il est donc important d’instaurer des synergies entre tous ces facteurs.
Les Marquises ont un rapport unique avec leur environnement, qu’il soit culturel ou naturel . Toute l’histoire passée et actuelle de TE HENUA ÈNATA - les îles Marquises le prouve !
Qu’il s’agisse :
- du fonctionnement des chefferies ènata ;
- de l’occupation réfléchie et raisonnée du territoire et du lien spirituel avec la nature ;
- de la gestion des ressources par l’application d’un système de tapu (interdits) veillant à réglementer l’accès à certains espaces et certaines ressources ;
- des pétroglyphes, tiki, sculptures… hautement symboliques, à la fois représentatif des traditions mais aussi de la nature qui les entourent ;
- de l’utilisation des arbres et végétaux dans la construction de structures à vocation cérémonielle (religieuse, funéraire, festive) ou habitats ;
- de la langue marquisienne riche de ce lien ;
- des légendes et rituels ;
- de la connaissance des vertus, des risques et des usages de leur environnement naturel.
Des exemples parmi bien d’autres du lien instauré par les marquisiens entre leur culture et leur nature et d’une gestion commune dans la protection.