La rencontre des îles Marquises avec les premiers navigateurs européens puis l’intensification des contacts entraîna une dépopulation massive liée au choc épidémiologique*.
Puis la christianisation progressive des Ènata, marqua ainsi un changement radical dans les modes de vie.
Passés sous l’autorité française en 1842, les Ènata sont alors soumis à l’administration coloniale qui instaurera un certain nombre de règlements sur « la conduite des indigènes ».
Ce qui mettra fin à la majorité des pratiques jugées contraires à la moralité chrétienne. Par exemple, toutes les manifestations rituelles et cérémonielles disparurent progressivement dont les koika, ces grands festins communautaires, qui fédéraient la chefferie. Les lieux sacrés seront également rendus profanes durant cette période.
Un monde a bien failli disparaître…
*Les Ènata n’avaient pas les anticorps nécessaires pour résister aux maladies transmises par les étrangers.